Lexpage, c'est comme une boite de chocolat, on sait jamais sur quelle rubrique on va tomber    —  Chandler

Discussions

Juste pour expliquer mon cas ...

PetitCalgon 2512 Bob
Reprise automatique du message précédent.
Oui bien sur que c'est du brut, c'est le salaire de négociations d'embauche, donc avant toutes retenues salariales ;-)
Sachant donc qu'il faut diviser par 12 mois et l'écart entre le net représente approximativement 75% du brut avant impôts. => 35k€/an => 2916€/mois brut => ~2187€/mois net (avant impôts à déclarer et à payer -> +- haut suivant situation marital, enfants, etc.)

Han! Il habite dans le 6-0 ! (oui bon, j'ai regardé sur Wikipédia où c'était l'Oise)
Mythrandil 113 Padawan
Si seulement en France on pouvait passer au prélèvement à la source avec une seule ligne aussi "Impôts" ça serait pas mal ...
Fabe 571 Geek
Guybrush"que" 30% d'impôts donc ? :-)

Donc Anca, si c'est du brut, on tourne aux alentours de 2k€/mois pour de l'IT en Allemagne ?
En France, l’impôt sur le revenu n'est pas préservé à la source, mais déclaré/payé l'année fiscale suivante (on s'apprête à payer l’impôt sur le revenu touché en 2013).

La différence brut/net se traduit en général par un ensemble de cotisations sociales (essentiellement assurances chômages & maladie et cotisation retraite), sachant qu'une part est également payée par l'employeur.
En gros, un employeur qui veut payer son salarié 2000€ doit verser 3500€ et considérer qu'il ne restera à son salarié "que" 1600€.

L'impôt sur le revenu sert lui à financer les institutions régaliennes (éducation nationale, défense, etc..). Pour un célibataire sans enfants, ça correspond souvent à 1,5 mois de salaire net (soit 2400 € dans le cas précédent).
Paradoxe, moins t'as d'enfants, plus tu finances l'éducation de ceux des autres :-D
Mythrandil 113 Padawan
En effet Fabe, je confirme, en France il ne fait pas bon être un couple sans enfants ...
Fabe 571 Geek
MythrandilEn effet Fabe, je confirme, en France il ne fait pas bon être un couple sans enfants ...
Du coup j'en ai fait 3 :innocent2:
Mythrandil 113 Padawan
On a pris un chien, mais ça ne compte pas une demie-part. Même pas un quart.
Guybrush 7865 Bob
Ok, je vois que c'est tout de même fort différent de ce qu'on a en Belgique. Ici, environ 50% du salaire brut va directement dans la poche de l'état. A la fin de l'année (suivante), on reçoit notre déclaration d'impôt. Là, aussi en fonction de la situation, des charges, etc., on paie parfois ou on récupère. Dans notre cas, avec un enfant (c'était l'an passé) et un emprunt pour la maison, on récupère environ 5000€, alors qu'il y a quelques années, avant la naissance de notre premier, on était entre -500€ et +500€ à payer. Après, il y a plein de petites astuces qui permettent de "grappiller" quelques euros mais personnellement, je ne joue pas trop avec tout ça (j'ai juste défalqué mon "don" obligatoire à l'université, basé sur les droits d'auteur des publications que j'ai faites, droits que je ne touche pas et qui sont versés directement à l'unif...) :-)

Niveau salaire, ça dépend des régions. Dans la capitale, pour un universitaire, dans l'IT ça tourne aux alentours de 50k€/an en brut (donc environ 2-2.2k€ net par mois). Il me semble que les barèmes pour la fonction publique débute à 46 ou 48k€/an d'ailleurs. En dehors de la capitale, on "tombe" vite à +/- 1.6-1.8k€ net par mois, et encore, pas partout... Cela dit, il y a globalement moins de possibilités de négocier son salaire régulièrement, essentiellement parce que (1) le salaire est indexé sur un soi-disant coût de la vie (index duquel on retire de plus en plus les choses utiles, et on ajoute de l'électronique qui se dévalue très vite pour le faire baisser artificiellement) et (2) les négociations sont souvent faites par secteur, plutôt qu'individuellement.
Fabe 571 Geek
MythrandilEn effet Fabe, je confirme, en France il ne fait pas bon être un couple sans enfants ...
Après c'est un principe de solidarité que je ne juge pas. Je suis en bonne santé et m'efforce de le rester, je cotise tout de même pour les fumeurs cancéreux. En soit ce principe ne me choque pas.
J'ai payé cher quand je n'avais pas d'enfant, maintenant que j'en ai ça me simplifie un peu la vie, je cotiserai de nouveau lorsqu'ils ne seront plus à ma charge. Ceux qui veulent pas d'enfants ont peuvent se dire que c'est pas juste, vue de ma fenêtre c'est pas absolument aberrant que la société participe à l'éducation de ceux qui la rejoindront demain.

En revanche il est vrai que ce système est impossible à équilibrer parfaitement. Serrer la vis et on met dans une vraie galère des milliers de gens qui n'en avaient pas besoin et ça déséquilibrera tout le reste du système (consommation, investissement...). Donner du mou et on créé une brèche où des profiteurs s'installeront sans pour autant alimenter la machine, le système est déséquilibré dans l'autre sens. On résoudra pas le problème ici mais c'est un challenge intellectuel intéressant.

Les initiatives pour sortir de ça (revenu minimum garanti) sont aussi intéressantes conceptuellement, mais impossibles à valider à grande échelle. Il faudrait passer plusieurs années à "maturer" le système dans une communauté restreinte puis grossissante.
Guybrush 7865 Bob
FabeAprès c'est un principe de solidarité que je ne juge pas. Je suis en bonne santé et m'efforce de le rester, je cotise tout de même pour les fumeurs cancéreux. En soit ce principe ne me choque pas.
Surtout que dans l'absolu, les fumeurs cancéreux décèdent plus rapidement et nécessitent donc moins de pension. Cela dit, je pense que ça doit être partiellement (voire totalement) contrecarré par les frais en soins !
FabeCeux qui veulent pas d'enfants ont peuvent se dire que c'est pas juste, vue de ma fenêtre c'est pas absolument aberrant que la société participe à l'éducation de ceux qui la rejoindront demain.
Tout à fait d'accord :-)
FabeOn résoudra pas le problème ici mais c'est un challenge intellectuel intéressant.
Disons qu'augmenter les contrôles et augmenter la qualité des contrôles permet justement de serrer la vis aux profiteurs. Actuellement, en Belgique, je trouve que les profiteurs ont une très belle vitrine, arrogante, qu'ils n'hésitent pas à montrer et qui dégoute (ou pourrait dégouter) ceux qui travaillent. Ils ternissent aussi l'image de ceux qui en ont réellement besoin...

Je pense que c'est la culture du travail qui manque le plus. Jamais il ne me viendrait à l'esprit de ne pas travailler sous prétexte de "gagner autant" qu'en ne faisant rien : je ne veux pas être un "boulet" pour la société, et je me sentirai mal (en plus de probablement m'ennuyer chez moi) à ne rien faire. C'est probablement une histoire de mentalité, mais quand je vois la jeune génération dire "je veux être chômeur comme papa", je suis sidéré !

Fabe 571 Geek
GuybrushDisons qu'augmenter les contrôles et augmenter la qualité des contrôles permet justement de serrer la vis aux profiteurs. Actuellement, en Belgique, je trouve que les profiteurs ont une très belle vitrine, arrogante, qu'ils n'hésitent pas à montrer et qui dégoute (ou pourrait dégouter) ceux qui travaillent. Ils ternissent aussi l'image de ceux qui en ont réellement besoin...
Mais du coup on touche plus à un problème d'organisation que d'économie. Pour les quelques cas qui passeront le contrôle comme méritant "vraiment" ou "vraiment pas" les aides touchées, on aura 80% de cas impossibles à détricoter, sauf à suivre un foyer sur le long terme et ça impliquera toujours une part de partialité ou d'appréciation.

Ça va coûter cher en moyens humains, donc pas rapporter grand chose au delà de la satisfaction de débusquer les tricheurs, il y aura forcémment de nombreux faux positifs, politiquement c'est absolument non rentable.
Si on automatise le truc avec des critères objectifs sur un taux de revenus ou un nombre de personnes à charge, ça déshumanise le truc, ça ne tiendra pas compte des nombreux cas particuliers qui vont se présenter, politiquement c'est pas défendable non plus.

Bref c'est la merde, on se retrouve avec un effet de balancier politique et une dérive structurelle du système qui s'accumule.
Il est clair qu'il y a quelque chose à revoir à partir de zéro là dedans, mais ça demande des échéances politiques bien supérieures aux cycles de 5 ans que l'on connaît. Est-ce si je pense qu'il y a des profiteurs, ça veut absolument dire que je dois voter pour tous les éradiquer en trois ans ? Est-ce que c'est pas plutôt un système complet qui est sujet à cette dérive ?

Du coup ça met aussi en question notre appréciation actuelle de la démocratie. Peut-on faire confiance à une entité qui a besoin de garder le pouvoir 20 ans pour proposer du nouveau ? Sinon, comment conserver un cap entre les alternances politiques pour aboutir au résultat voulu ? Est-ce que fixer des échéances plus courtes permettraient de rectifier le tir plus rapidement en cas de mauvais choix ou est-ce qu'on finirait de totalement désintéresser les gens du truc ?

Le management des entreprises évolues aujourd'hui, dans le bon sens je crois (Lean management en général, agilité dans l'informatique...), je pense qu'avec les mentalités les manières de gouverner évolueront aussi et permettront de mieux s'accomoder des problèmes de profiteurs ou de nécéssiteux. Seulement, ça va pas être pour tout de suite, et pas pour demain non plus :-D

Fabe, philolosophe
Mythrandil 113 Padawan
Je ne voudrais pas que mes propos soient mal interprétés. Il est clair que je trouve normal de "participer" à l'éducation des enfants des autres tout comme d'autres ont participé en leur temps à mon éducation.

C'est un principe de solidarité que je trouve tout à fait normal et que l'instruction soit gratuite (quoi que c'est discutable) est quand même un acquis sur lequel j'espère personne ne reviendra.

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