To Lexpage or to not Lexpage, this is the Lexpage :p    —  Superna

Discussions

IRL ?

Tchou 3291 Bob
Reprise automatique du message précédent.
Apparemment oui (enfin, un château), mais chatGPT ne réponds pas à une question, il invente une phrase crédible. Genre dans le jardin touristique, il y a des animaux sauvages, dont des cerfs. J'ai du mal à imaginer des cerfs dans un parc touristique.

Ssi je lui avait précisé qu'on n'était pas allé au château de Chimay mais à l'aéroport international de Chimay, il nous aurai fait un paragraphe sur la douane et le shopping au duty-free, et si j'avais parlé de la base extraplanétaire de Chimay, pareil il aurai brodé du crédible là dessus.


Ce message a été modifié 1 fois. Dernière modification : 26 janvier 2023 à 16:36 par Tchou.

Guybrush 7785 Bob
Bon, et l'Arlésienne ? :-D
PetitCalgon 2464 Bob
GuybrushBon, et l'Arlésienne ? :-D
Très bon choix de mot
L’ArlésienneIl s’agit de la femme qui est l’objet de toutes les discussions, dont la venue est tant attendue et espérée mais qui ne se présente jamais : L’Arlésienne.

L’expression L’Arlésienne est apparue dans notre lexique idiomatique en référence au titre de la nouvelle d’Alphonse Daudet, publiée en 1866 et adaptée à l’opéra six ans plus tard par l’immense compositeur Georges Bizet. L’idiome prend racine dans l’absence totale sur scène du personnage « L’Arlésienne » situé au cœur de l’intrigue.


L’Arlésienne ne désigne plus seulement aujourd’hui une femme qui se fait attendre et qui ne se présente pas mais par extension toute chose ou toute personne qu’on attend sans jamais la voir arriver.


Ce message a été modifié 3 fois. Dernière modification : 5 février 2023 à 10:41 par PetitCalgon.

Tchou 3291 Bob
Le résumé tant attendu de l'IRL 2022 :
(warning : quelques légers risques d'approximations, d'exagération voire d'éhontés mensonges sont à prévoir)

Vendredi 16 septembre, 6h20. La torture du réveil vrille les oreilles du méridional de notre histoire, mais il faut bien ça pour prendre le premier des 8 moyens de transport nécessaires à ce trajet aller (et encore, je ne compte pas les escaliers mécaniques !).

Le premier accroc dans un plan bien huilé arrive vers 10h30, lorsque tous les trains en arrivée du sud-est sont bloqués en pleine voie pendant une heure : un aiguillage donne des signes de faiblesse, il doit être expertisé. Cela impactera le train de Tchou, qui heureusement avait beaucoup de marge, mais également celui de John, ce qui décalera beaucoup le programme : adieu veaux, vaches, cochons, Tournai, il faut trouver une solution en urgence, et ce sera un détour de l'équipe B qui ne devait pas sortir de sa Belgitude natale durant la totalité du w-e, et qui finalement devra faire un détour par la gare de Lille (mais bon, le nord, c'est un peu kif-kif en terme alcoolique avec les belges, donc ça fait ton sur ton, c'est pas grave).

Intéressons-nous tout d'abord au sort de l'équipe A. Le premier participant (en terme d'heure de départ) arrive finalement au Mordor. En accord avec tous les principes sanitaires de base, il décide de ne pas respirer pendant tout son séjour. Hélas, à un moment il eut un moment de faiblesse et il respira, une gorgée seulement. D'où l'épidémie de covid, de peste et de cholera qui se déclenchera quelques jours plus tard, mais c'est une autre histoire. La connerie de base, je savais pourtant qu'il ne fallait pas respirer à Paris, c'est un danger mortel !
À l'issue de la consommation de ce que la vendeuse a appelé un sandwich thon crudités et de ce que tout gourmet armé d'un vocabulaire culinaire approfondi nommera un bout de carton saveur carton, l'équipe A devient une équipe avec la constitution du binôme Tchou-Gerro (guerro, djerro, djeguerro, copacabana-ro, la prononciation exacte fera l'objet d'un symposium international durant le w-e, mais nous ne sommes pas là pour parler de la lourdeur de Marcant sur le sujet, ce serai inutilement polémiquer et ce n'est pas mon but !).
C'est à cette occasion que les pouvoirs de divination de Gerro se révélèrent. À l'issue d'une danse assez suggestive et d'un lancer de plumes multicolores, cet homme devina une heure avant quel serai le quai de départ du train pour Metz. Enfin, je n'ai pas vu la danse, mais c'est ce que l'on m'a dit s'être passé par les gens qui le croisaient, les yeux remplis d'étoiles, demandant à ce qu'il bénisse leurs enfants. Nous attendîmes donc le train, avant de nous séparer pour regagner nos places respectives.

Arrivé sur Metz, ce fut la course pour attraper le train pour Thionville, mais cela se fit assez aisément. À l'arrivée sur Thionville, le reste de l'équipe A n'est nulle part en vue. Ah, et les mots "la vache, sa mère la pute il caille sa mère la pute salope" se firent entendre ! Les autochtones ne comprennent pas ce galimatias, la personne ayant prononcé ces mots précise qu'il s'agit d'un dialecte ancien et érudit, et qui suis-je pour contredire ce puits de science, d'autant qu'il s'agit de moi-même !
Une analyse du parking est faite, puis une reconnaissance de la gare toute entière, en vain. Heureusement, nous possédons le graal, un numéro de téléphone. Un... essèmhess... un message écrit sur un drôle de terminal futuriste que l'on porte d'une seule main est envoyé, avant d'obtenir prestement une réponse catégorique : "Vous vous trompez, c'est pas le bon numéro !". Et oui, ça ne finit pas par un 0, mais un 3 (ou l'inverse). Honte éternelle à l'homme ne connaissant pas le numéro de téléphone de sa femme, le confondant avec le numéro de sa maîtresse, mais je ne suis pas ici pour foutre le bordel dans les ménages ! Une tentative de divination a lieu, mais le grrrrrrand oracle annonce qu'il n'a plus de plumes multicolores, donc impossible de procéder au rituel.
Bref, l'équipe A est en piteux état, perdue abandonnée dans un début de soirée à Thionville fin septembre, ce qui pour un influenceur à Dubaï est rarement un vendredi soir typique. Heureusement, le contact avec le reste de l'équipe A est rétabli, et au bout d'une petite attente, un second train arrive, permettant le regroupement de notre petite troupe au son joyeux d'un "Bonjour" lancé par l'une des deux Perrine du w-e.

Après quelques diverses péripéties annexes, l'ensemble de l'équipe A est enfin regroupée, dans un seul véhicule, prêt à partir (non sans avoir lâchement et éhontément abandonné la progéniture commune de la moitié des passagers du véhicule auparavant). C'est à ce moment-là que le contact est établi avec l'équipe B, qui nous demande s'ils doivent nous attendre pour manger. Il est 19h largement passé, le GPS nous donne une heure d'arrivée vers 21h30, et pourtant l'équipe B composée majoritairement de Belges, ces gens perfides mangeant habituellement avant le coucher du soleil, probablement pour une raison similaire au fait qu'il ne faille pas nourrir le Mogwaï après minuit, décide de nous attendre.

Revenons au destin de l'équipe B. Ce résumé sera hélas moins détaillé, car je n'ai pas pu assister à l'ensemble des pérégrinations. Et je ne peux décemment pas inventer celles-ci, mon résumé se doit d'être strictement neutre et véridique, hors de question d'affabuler ou d'exagérer ! Nous en étions resté à John Duff bloqué par l'aiguillage, mais avec un timing serré. Il décida donc de ne pas aller à Tournai, mais de finir son trajet sur Lille, où un membre de l'équipe B irai le chercher. Or donc, Marcant décide de ce sacrifice. Fin connaisseur des habitudes alcoolique des Nordistes, il dû donc se résoudre à boire 8 bières avant de prendre le volant, afin de zigzaguer à l'unisson avec les autochtones. C'est assez technique, mais c'est la clé de la survie sur les routes du 59, les esprits entrent en résonance, les écarts de conduite sont auto-compensés par les 2 conducteurs, les voitures s'auto-conduisent toutes seules grâce à la prescience induite par les vapeurs de houblon. Frank Herbert s'est d'ailleurs inspiré du code de la route nordiste pour l'épice des navigateurs de Dune ! Ça marche en tout cas bien mieux que l'autopilot de Tesla !

L'équipe B rejoint le reste de l'équipe B, et ils partent ensemble. Avant le départ, une surcharge de 3 cartons de bières étant détectée, le coffre ne ferme plus. Il est donc décidé de boire les 3 cartons avant de prendre la route. Là encore, simple mesure de sécurité routière belge, il faut rouler chargé pour rouler vivant !

L'équipe B arrive cependant sans trop d'accroche (uniquement une aile défoncée que le conducteur a essayé de faire passer pour un accident précédent), récupère les clés du bâtiment loué, et appelle l'équipe A pour savoir où ils en sont. L'équipe A raconte un bobard improbable pour ne pas avouer qu'ils ne sont pas encore parti. L'équipe B, pourtant majoritairement peuplée de Belges, décide de les attendre pour manger, malgré toutes les légendes sur l'heure du repas déjà précédemment évoquées. Nous passerons sous silence les hectolitres de bière ingurgités durant les 2 heures d'attente. Certains analystes ont estimé que cela s'approximait en la consommation mensuelle d'un bar situé dans une ville universitaire. C'est à ce moment-là que les 2 histoires se rejoignent, de même que les deux équipes.


Ce message a été modifié 1 fois. Dernière modification : 27 février 2023 à 00:03 par Tchou.

Tchou 3291 Bob
Après les salutations d'usage, ainsi que la bière partagée pour éviter de se dessécher, la question du repas s'impose rapidement. L'équipe B annonce alors fièrement qu'elle a sélectionné sur tripadvisor une friterie. Choisir une friterie sur tripadvisor, je vous laisse méditer sur cette phrase ! Lorsque l'on fait la remarque que la friterie ferme à 22h et qu'il est 21h50, tout en étant à "8 minutes", un vendredi soir de septembre, la conclusion logique est que jamais de la vie ils nous laisseront même mettre les pieds dans le resto. L'équipe belge se trompe de route à la première intersection, à l'hilarité générale de la voiture française. Oh les nazes ! C'est pas à nous que ça arriverai. Oh les nazebroques, hihihi ! C'était à gauche, pas à droite ! Ouh les nuuuls, mais c'est pas possible de se tromper ainsi, surtout à l'époque des GPS. Franchement, des tanches !

Nous arrivons à la friterie. Contre toute attente, alors que dans tout pays civilisé nous nous ferions virer comme des malpropre sous un argument réaliste tel que "la cuisine est fermée", "marchez pas sur le sol mouillé j'ai passé la serpillière rondidjuuu", voire "ah non monsieur, on ferme", ces gens-là ont dit ok. Pire, ils nous ont permis de nous asseoir dans la friterie, ils ne nous ont même pas viré manu-militari une fois payé. Vraiment, aucun savoir-vivre, je ne leur donne pas plus de 15 jours avant de fermer boutique en France !

La quantité astronomique de choix pose problème aux plus hésitants, mais permet l'apparition de phrase absolument pas ambiguës telles que "tu veux goûter ma sauce", "j'aime bien quand c'est chaud" ou autre "trempe ta frite dans mon bol". Ce ne seront, hélas, pas les seules allusions graveleuses du w-e (ni de ce résumé). Les moqueurs quand au choix de la friterie sur tripadvisor se disent que ouais, c'était un bon choix, mais se gardent bien de le dire, parce que merde, on va quand même pas donner raison à des belges, non ?!? L'arrogance française, ça se cultive, bordel !

Le repas est l'occasion de fortement faire siffler les oreilles d'Anca, objet de nombreuses moqueries tout au long du week-end. Le "lâcheur" comme il a été dit, était en effet l'instigateur du w-e, il a proposé la date (non sans tenter plusieurs fois la contrepèterie liée au choix), il a proposé le lieu, et il a imposé sa non-venue. Et c'était pas la première fois, persiflaient certains... J'ai eu ouïe dire que suite aux sifflements persistants ce w-e là, il a appelé paniqué un oto-rhino, avant d'annuler le rdv quelques jours plus tard suite à la disparition des symptômes.

De retour, à l'issue d'un trajet de 8 minutes, c'est l'occasion pour l'équipe A de visiter l'appart' choisi pour le w-e. Waw, juste waw. Des louanges sont faits, on porte en triomphe celle ayant choisi pour lui faire passer le porche, en bref, tout le monde est ravi et se rappelle avec effroi du lieu de la précédente IRL, qui était, dirons-nous, un chouïa moins classe (des termes tels que "boui-boui" ou "clapier à lapins" ont été prononcés pour se remémorer celui-ci). Il s'agit là visiblement d'un ancien corps de ferme, le rez-de-chaussée est principalement composé d'une seule grande pièce ouverte, avec bar gargantuesque, canapés autour du poêle à bois, une table en bois massif de 7-8m de long qui semblait de taille juste normale dans cette pièce immense, un billard. Juste "waw" ! Et les chambres à l'étage, mais avouons que nous y avons passé moins de temps qu'en bas.

Après quelques bières, juste pour l'hygiène de peur de déshydrater, et après le choc ressenti par Guybrush suite à la vue de bières françaises dans le... bah le frigo de collectivité qui n'était que le petit frigo d'appoint du bar, pour éviter d'aller jusqu'au frigo de la cuisine..., il est décidé de boire quelques bières maintenant qu'on est bien déshydratés. Et pour s'occuper l'esprit, on regarde les jeux apportés, et on décide de lancer des parties de Galèrapagos (avec l'extension), puis de Timebomb. Et d'en profiter pour vanner Anca dès que possible, mais ça c'était un peu un fil rouge tout le long du w-e.

Les heures passent, et les rangs s'étiolent petit à petit, terrassés par la fatigue et non pas par le fait que le stock pourtant plus que conséquent de bières s'amenuisait (Ps : Kasteel Tripel FTW !!!). Il n'y a plus assez de joueurs, Marcant et John décident de poursuivre l'affrontement autour du billard. Ces deux-là passèrent donc une bonne partie de la nuit à, selon leur dires au petit matin, s'astiquer les boules et jouer des queues. Je les crois sur parole, mais il est vrai que longtemps se firent entendre les "clac" des entrechocs des boules de billard.

Au petit matin, c'est dans un salon (petit rappel : certains appelleraient ça "une salle communale" vu la superficie) désert que j'arrive, étant le premier levé. J'alimente le feu, avant d'être rapidement rejoint par Perrine (laquelle ? vous ne le saurez pas, nananère... moi non plus car c'est ce que j’avais noté dans mes notes lors du premier jet de ce compte-rendu, et je ne m'en souviens désormais plus ! :D), puis petit à petit le reste de la troupe, à l'exception notable des partouzeurs de boules et de queues de la nuit. Pour nous venger, de nombreuses parties de billard ont lieu, histoire de les *clac*-réveiller-*clac*.

Une fois l'intégralité des troupes en état de partir, il est décidé de partir visiter un édifice religieux quelconque à proximité. C'est donc à 8 minutes. L'équipe A, l'équipe française, décide cette fois d'ouvrir la route. Hélas, une inattention mineure fait qu'à la première intersection, ils prennent à droite. Oh, ça va, c'pas grave. Un demi-tour est donc effectué, et la bonne route prise. Tiens, une Austin mini en livrée course. Bon, c'est la prochaine à g... tiens, une Opel Kadett en livrée rallye... tiens, une ... Vous l'aurez compris, durant les 8 minutes que durèrent le trajet, on croise pas mal de voitures atypiques, ce qui s'expliquera par la suite. Nous arrivons enfin à l'Abbaye de Courmont, et commençons à visiter celle-ci. Il y a un parc immense, où nous restons un peu, jusqu'à arriver au cimetière de l'abbaye, et rester un moment là. Non, nous n'avons pas subitement tourné goths, mais c'est ainsi, à admirer les typos gothiques des anciennes tombes, les prénoms présents dessus, ou à remarquer que même dans la mort tu sens bien la différence sociale entre la petite croix et le quasi-mausolée de certains.

Ce n'est qu'à la fin de la visite que nous nous apercevons que... l'abbaye de Courmont, en fait c'est l'abbaye de Chimay, c'est là que ça brasse ! Nous sommes probablement les seuls touristes à nous arrêter là sans savoir que c'était L'abbaye !


Ce message a été modifié 1 fois. Dernière modification : 27 février 2023 à 00:02 par Tchou.

Tchou 3291 Bob
Parti de là, nous décidons d'aller voir le lieu appelé "Chimay Expérience", ce qui était annoncé réservé auparavant, donc sans possibilité de réservation. C'est à 8 minutes. Nous y arrivons, et là, nous comprenons la raison des vieilles voitures croisées sur la route : il y a là un point d'étape pour un rallye historique, donc des vieilles voitures de partout. Et des merveilles. Waw, une Manta, non, deux ! Et là, est-ce que c'est une 240Z... ou une 260Z ? Putain, une berlinette, là, j'ai toujours adoré l'A110 ! Putain, une Celica first gen ! Là, la Lancia, j'espère que...

[Note de l'éditeur : nous avons été mandatés pour relire le script originel. Nous avons, à notre grand regret, décidé d’altérer le contenu originel. En effet, à cet endroit-là du script s'inséraient pages après pages d'onomatopées et de descriptifs dithyrambiques à base de cylindrées, de types de carrosseries ou d'autres sujets fort peu intéressants. Pour une explication visuelle à l'aide de références audiovisuelles de la gênance engendrée, nous vous incitons à vous reporter à la scène "ils ont une Kinoton" par le personnage Simon Jérémi dans le film "La Cité de la Peur". Visiblement, le rédacteur originel du présent compte-rendu semble avoir un faible pour les véhicules motorisés des années 70 et 80, ainsi que les véhicules de rallye, et semble particulièrement volubile sur le sujet. Encore une fois, nous nous excusons d'avoir dû ainsi censurer le script originel, mais celui-ci insistait bien trop sur ce point-là. Le récit reprend après cette interminable litanie d'exclamations.]

...non, mais le truc dingue avec la 8 Gordini, c'est qu'en fait, elle a deux réserv...

[Note de l'éditeur : pardon, ce n'était pas fini, encore un peu d'avance rapide]

...dans la boutique. C'est là, en effet, au milieu des goodies estampillées Chimay, que l'on nous confirme qu'il n'est pas possible ni de visiter le "musée" immédiatement, ni de manger, le lieu étant réservé par les participants du rallye. Nous faisons donc une réservation pour 17h30 pour la visite, suivi d'une réservation de table dans la foulée.

En attendant, il nous faut nous sustenter, nous nourrir, nous en foutre derrière le colbac, boustiffailler, grailler, en un mot trouver à manger. La première tentative de trouver le restaurant nous emmène à un resto isolé, dans un cadre bucolique, et qui semble plus proche du gastronomique que le repas précédent. Un rapide conciliabule nous emmène à décider de décliner, qui pour des raisons de "ça va prendre des heures", qui pour des raisons plus bassement économiques, et donc plutôt plutôt chercher dans le centre. Nous y allons car ce n'est qu'à huit minutes, nous nous garons, et regardons un premier restaurant sans être emballés, puis un second, puis nous longeons la foire aux bestiaux non sans nous étonner.... bah de la foire aux bestiaux, puis un troisième restaurant qui semble très basique, puis là, stop, il faut bien s'arrêter, nous pénétrons dans ce qui sera notre restaurant : cette fois-ci, est-ce que tout le monde est d'accord ? ok, donc on se rapproche, nous sommes dans la terrasse du restaurant, on va y aller, tout le monde semble ok avec les plats proposés, ça va pas tarder, bientôt nous passerons la porte, et pourrons commander ? Bon, je sais pas comment on s'est démerdés, mais toujours est-il que nous partons, l'estomac toujours dans les talons, et sans avoir franchi le seuil alors même que tout le monde semblait ok.

Cette fois-ci, on commence à sacrément être à court de propositions, il est pas loin de 14h, et nous venons de faire la quasi-totalité des propositions restauratrices possibles. Et je ne sais comment, on se retrouve à partir à pied pour rejoindre l'arrière de la zone commerciale pour retourner à la friterie de la veille. En trois quarts d'heure, on passe du gastronomique dans son écrin bucolique à la friterie cachée derrière le Delhaize, quelle indignité !
La friterie est contrairement à la veille fréquentée, nous ne sommes plus les seuls clients, c'est pas loin d'être plein. De la famille la plus caricaturale au couple ayant visiblement eu une nuit trop courte, la clientèle est cosmopolite. Les plats sont commandés (avec à ma grande surprise un seul connaud qui commande une bière, en l'occurrence moi), et avec le remplissage des estomacs les discussions autres que "que va t'on manger" reviennent. Bien évidemment, nous vannons Anca, mais à un moment la discussion vient sur les tatouages, et la remarque que nous sommes un groupe 100% ink-free, et que cela commence à être rare. Pour en avoir le cœur net, nous commençons à vérifier cette affirmation. Ce fut un moment quelque peu gênant, surtout quand les gérants du restaurant nous jetèrent dehors sous les fallacieux prétextes que "c'est un commerce honnête ici", "c'est une friterie familiale ici, allez faire vos cochoncetés ailleurs" ou autres "Josiane, appelles la police".

Une fois rhabillés sur le parking, nous repartons à la maison pour nous poser, et faire un état des lieux des stocks alcooliques. Il est rapidement acquiescé que le stock de bières a fortement réduit (à l'exception notable des quelques bières françaises amenées probablement par provocation), et que nous ne survivrons pas à une seconde soirée sans refaire le plein. Nous repartons donc vers le supermarché, il n'est après tout qu'à huit minutes. Au bout de la rue, une erreur tout à fait bénigne est faite par la voiture de tête qui tourne à droite plutôt qu'à gauche, mais vraiment, rien de grave, cela peut arriver à tout le monde, non ? Suffit d'un petit demi-tour, c'est vraiment rien, la voiture belge nous attend sur la route de gauche, franchement, pas la peine de signaler cette inattention. Nous finissons par arriver au supermarché, tout en évitant les patrouilles de police parait-il à la recherche d'exhibitionnistes ayant choqué des familles dans un commerce local.

Histoire de ne pas passer pour des alcooliques, il est décidé de prendre aussi de quoi faire un brunch le lendemain matin (car retourner manger à la friterie semble impossible pour des raisons inconnues), aussi prenons-nous deux chariots. Arrivé à la caisse, le quart de chariot de bouffe parvient parfaitement à dissimuler le chariot et demi de bouteilles de bières, ouf, la réputation est sauve ! Retour à la maison, on vide le tout dans les trois frigos, on discute un peu, et il est déjà bientôt l'heure du rendez-vous au musée Chimay.

Départ de la maison, démarrage des voitures, arrivée au bout de la rue. Bon. Bon, bon, bon. Franchement, ça peut arriver à tout le monde, non ? C'est vrai que la gauche, la droite, c'est très surfait, suffit de se tourner et ça change de sens, c'est franchement mal foutu comme concept ! Nous faisons demi-tour et retrouvons le véhicule belge qui (probablement uniquement dans le but de narguer) s'était engagé à gauche. Puis au bout de huit minutes, nous arrivons à Chimay Expérience, le musée Chimay, où nous avons rendez-vous pour la visite à 17h30, avant de manger à l'issue. Nous prenons la formule all inclusive premium+++ avec dégustation à l'issue.

Le lieu est immense, le bâtiment est une dinguerie architecturale, il y a des trésors partout, il faudrait des semaines pour tout visiter. Et là, je pense que j'exagère un tout petit peu la réalité. Disons juste que la visite fut rapide. Fun fact : il y a une caisse et des tourniquets pour entrer dans le musée, pourtant à un moment, nous nous sommes retrouvés à l'extérieur, un extérieur totalement ouvert. Je dirai bien que ça doit gruger pas mal, mais vu que ce serai gruger pour voir ce musée... disons juste que le risque est assez faible. Heureusement, avec est fourni une dégustation, c'est pas tout à fait du vol.

Ayant mangé tard à la friterie, l'idée de passer à table directement à 17h50 fait un peu grincer des dents, aussi nous faisons-nous un peu détester en disant aux employés qu'on ne va pas lancer directement le repas, mais boire des bières, à commencer par celles du package ultra® premium© extra reserved™ exclusive©. Première surprise, pour la "dégustation", nous ne pouvons pas déguster, il faut choisir l'une des 3 référence : Chimay bleue, rouge, ou blanche ? Ok, on choisit donc, mais le terme "dégustation" est donc mal choisi, non ? À l'arrivée des verres, le terme "dégustation" prend tout son sens. Je devrai plus parler de "trempe-lèvres" que de "verre". La conclusion du paragraphe précédent était peut-être prématurée.

Il n'est pas possible de trop délayer le repas, celui-ci arrive, est assez rapidement englouti, puis retour vers la maison, pour le reste des réjouissances.
Tchou 3291 Bob
Il est décidé de se séparer en deux groupes pour la soirée de jeux de sociétés. Un premier groupe décide d'attaquer direct par du lourd avec un Terraforming Mars, quand le second groupe, préférant économiser sur le budget d'aspirine, s'attaque à un toujours agréable Aventuriers du Rail. La fin de soirée se continuera par un toujours excellent Pillards de la Mer du Nord, quand le second groupe se lancera sur ce qui commence à devenir une tradition des IRL, une partie de Blanc Manger Coco. Valhalla vs curé pédophile : deux salles, deux ambiances...

Ce moment convivial est l'occasion de piller non pas les mers du nord, mais les frigos de la cuisine. L'occasion de confirmer les goûts de chacun (ah, mais cette kasteel tripel, vraiment elle déboîte !), mais aussi d'expérimenter de nouvelles choses du style l'"apéro charentais". La soirée se termine dans les rires et le bonheur partagé, probablement facilité par une quantité de vapeurs alcoolisées suffisantes à déclencher un détecteur de fumée un peu trop sensible. Ce fut au final une journée mémorable avec des amis inoubliables(*).

La consommation de bière, toute raisonnée qu'elle fut (fût), étant ce qu'elle est, l'auteur de ces lignes se sentit mystérieusement attiré par une visite des toilettes du rez-de-chaussée au petit matin. Il est 6h42, et passé l'urgence pipitesque, la vision du lever du soleil stoppe le retour vers le confort douillet du lit. Sauf qu'il n'était pas seul. Le grand dadais mal réveillé et le chaton noir et blanc de probablement pas plus d'un mois commencèrent en effet à discuter et à faire copain-copain, dans un mélange assez improbable de feulement et de ronronnement. Et pareil en ce qui concerne le chat ! Au bout de quelques minutes, le manque d'expérience de l'un a fait que la discussion fut très vite peu intéressante et tourne en rond. Enfin, c'est soit ça, soit le fait qu'en étant en calbut' sur la terrasse dehors en pleine nuit, le froid commence à se faire sentir pour celui qui n'a pas de fourrure. Retour au lit pour le chaton, et retour à chasser des insectes et grignoter des brins d'herbe pour l'humain (ou l'inverse, je sais plus).

Lors du vrai réveil une paire d'heures plus tard, ma première vision fut de croiser Gerro qui crapahute bizarrement en sortant de sa chambre. Mon esprit embrumé ne comprend pas. Il me dit quelque chose, je ne comprends pas, je lui demande de répéter probablement par un argument monosyllabique, il répète, je comprends toujours pas et pour éviter de passer pour un con en disant de re-répéter (je ne suis vraiment pas du matin), j'acquiesce par un "mouiif" peu explicite. Je n'ai aucune idée de ce qu'il en a déduit. Nous descendons au rez-de-chaussée, où petit à petit nous nous faisons rejoindre par le reste de la troupe.

À un moment, Gerro répète son histoire auprès de quelqu'un qui arrive, et vu que 20 bonnes minutes s'étaient écoulées, mon cerveau était enfin en mesure de comprendre la signification des mots. Et je comprends que la position acrobatique dans laquelle je l'ai surpris était qu'il jouait à une version particulière de "the floor is lava", intitulée "the floor is pipi". Les discussions à partir de là s'orientent sur l'identité d'El Pipinator, qui aurai sévi à 6h27 selon un témoin oculaire auriculaire. Nul coupable ne sera confondu, nous sommes de piètres enquêteurs.

Yaug se met au fourneau et lance le brunch, dont l'objectif premier est de vider le frigo et consommer tout le comestible encore disponible. Quand au buvable, seule une mission d'inspection sera lancée, mais il n'y a visiblement nulle velléité de toucher aux rares bières survivantes. Enfin, sauf Marcant, mais c'était semble t'il une simple mesure d'hygiène. À la surprise quasi-générale, une partie des bières françaises ont été bues. Chauvinisme effréné d'un/une français(e), tentative de suicide d'un/une belge ou simple erreur ? Nous ne le saurons probablement jamais.

Et l'heure tant redoutée des au-revoir arrive, en se jurant de ne plus attendre quatre ans avant de remettre ça (même si, avouons-le, les deux années Covid n'étaient pas totalement étrangères à cela). Les maigres stocks restant dans les frigos sont partagés, et les deux voitures sont prêtes à partir. Étonnement, cette fois-ci le GPS ne donne plus un temps de trajet de huit minutes, il doit être détraqué.

La voiture française part encore une fois en tête, arrive au bout de la rue que nous prenions à chaque fois pour partir du hameau, et.... tourne à gauche ! Youhou ! Une ola s'improvise pour saluer l'excellence du conducteur face à ce qui est une difficulté majeure. Bien d'autres auraient échoué, mais non, imperturbable face à l'adversité d'une intersection fourbe et perfide, quand il faut aller à gauche pour ne pas aller dans une voie sans issue, l'extraordinaire navigateur va à gauche, et non à droite ! Rien que d'y repenser, je ne peux m'empêcher d'écraser une larme.

C'est bientôt l'autoroute, et les deux véhicules se saluent une dernière fois avant de partir dans des directions opposées. Gerro sera déposé à la gare, à son grand soulagement sans que quelqu'un ne soliloque sur la prononciation de son pseudo, comme quoi la séparation d'avec les belges n'a pas que du mauvais. Quand à moi, je profite encore un peu de cette IRL via une soirée supplémentaire chez Yaug et Perrine. Pour résumer rapidement, il y a tout d'abord une visite de projets geeks dans l'antre du yaug, puis nous décidons malgré la fatigue de lancer un jeu, le Red Flag Over Paris. Ce fut laborieux, plus à cause de l'état d'épuisement des joueurs que de la qualité du jeu, mais la Commune l'emporta, en dépit d'un retournement de l’opinion publique causée par une carte Figaro sortie au bon moment. Épuisés, nous allons nous coucher (dans nos chambres respectives, qu'alliez-vous imaginer, rôôôh !), avant un départ et une fin finale de l'IRL le lendemain matin.

Ce compte-rendu étant déjà bien trop long, je n'entrerai pas dans les détails de mon voyage retour qui occupa tout mon lundi, mais sachez que vous échappez (et c'est véridique) à :
- les pièces de la liberté
- le serbe acerbe endormi étourdi sans-gêne
- le covid terrasseur, invité inattendu de cette IRL mais dont je fut heureusement l'unique victime.



Vu leur absence remarquée, aucune photo ne fut blessée ni maltraitée durant la rédaction de ce compte-rendu. Concernant l'exactitude des faits, cela demande encore vérification.

(*) : Cette phrase d'un gnangnan éhonté vous a été offerte par ChatGPT : j'avais bien dit que je la replacerai !
Tchou 3291 Bob
#8minutes #dontturnright #belgianbeer
Gerro 2232 Bob
yaug 1338 Spammeur
Valhalla vs curé pédophile : deux salles, deux ambiances..."
Rien que pour cette phrase cela valait le coup d'attendre ! (de toute manière on avait pas le choix).
Merci pour ce retour.
J'avoue j'ai eu peur que tu n'insistes pas lourdement sur l'extase tchouien devant les innombrables voitures de collections vue sur place.

Et encore merci pour l'orga et surtout le choix du logement, qui, on ne va pas se mentir, a été la meilleure chose du week end. Même si celui ci fut un ensemble de "journées mémorables avec des amis inoubliables" TM

Répondre

Vous devez être inscrit et identifié.